- L’approche analytique qui travaille à partir de l’inconscient.
- Les techniques comportementales et cognitives qui portent sur les apprentissages.
- Les transgénérationnelles qui explorent les transmissions familiales.
- Les systémiques qui abordent les environnements familiaux et relationnels.
- Les corporelles et la Gestalt qui se fondent sur les ressentis.
Et bien d’autres encore, car dans ce domaine, elles sont très nombreuses (PNL, Analyse Transactionnelle, etc.).
Une psychothérapie peut être brève quand elle intègre différentes approches en fonction de la personne : son roman familial, ce qu’elle a vécu dans son histoire personnelle, ses apprentissages en fonction de ses environnements, de ses pensées, de ses tensions émotionnelles, mais aussi au regard de ses fonctionnements inconscients, de ses mécanismes de défense, de ses schémas de reproduction, de ses rêves, de ses souvenirs chargés d’émotions particulières, des événements dramatiques qu’elle a pu vivre ou subir…
Chaque être humain est une alchimie singulière, subtile, en mouvances affectives permanentes ; il n’y a donc pas de thérapie qui ne soit pas elle aussi singulière.
Le plus important, c’est ce qui se passe, ou plutôt ce qui « passe » entre le thérapeute et la personne. Le contact, le ressenti, la relation thérapeutique active avec le savoir-être du thérapeute sont des éléments déterminants dans le succès d’une thérapie ; sa présence bienveillante, la qualité de son écoute , son degré d’empathie ainsi que la confidentialité dont le thérapeute reste le garant, donnent à la personne l’espace et le temps nécessaires pour exprimer sa souffrance, réguler ses émotions et lui permettre ainsi d’aller vers un mieux être.
Une psychothérapie analytique peut être suffisante pour les personnes traversant des périodes difficiles et douloureuses. Elle peut aussi être une première marche vers un travail plus profond sur soi-même et permettre ainsi à la personne qui le souhaite, de cheminer vers une psychanalyse.
Claudie Chanier, Psychanalyste à Montpellier